Maurice Blanchard

Il est ensuite désigné médecin aide-major de 1^re classe pour l’Institut Pasteur de Brazzaville où il fait connaître une épidémie de spirochétose humaine sévissant au poste de Bi Kié, au Congo français.

A Brazzaville, il s’intéresse au rôle de certains moustiques dans la diffusion épidémique de la maladie du sommeil, comme les mansonia ou mansonioïdes et publie le résultat d’intéressantes et d’importantes expériences sur le transport des trypanosomes de la maladie (1913). Puis il sert au front français où il est grièvement blessé (1917). Médecin major de 2^e classe, il est ensuite appelé à diriger en Côte d’Ivoire le laboratoire de bactériologie de Grand-Bassam.

Après un séjour en France, à l’armée du Rhin (1921), il revient en Afrique-Équatoriale l’année suivante, comme directeur de l’Institut Pasteur de Brazzaville. Directeur de l’Institut Pasteur de Saïgon au Vietnam (1927), le médecin lieutenant-colonel Blanchard est nommé professeur à l’École d’application du Service de santé des Troupes coloniales de Marseille avant de diriger à Dakar l’École de médecine de l’Afrique-Occidentale française (1932). Il est successivement nommé sous-directeur de l’École du Pharo, puis, avec le grade de médecin général (1937), directeur du Service de santé des colonies.

Maurice Blanchard est membre fondateur de l’Académie des sciences coloniales puis devient membre correspondant en 4e section le 10 mars 1923.

Bibliographie

Noël Bernard, M. Blanchard, G. Duhamel, Legroux, Lemierre. Les initiateurs français en pathologie infectieuse. Pasteur, Roux, Nicolle, Widal, Calmette, Laveran. [Conférences données à la faculté de médecine de Paris, juin-juillet 1941]. Paris : Flammarion, 1942 (co-auteur)

Précis d’épidémiologie : médecine préventive et hygiène coloniale. Paris : Vigot frères, 1938

Les grands syndromes en pathologie exotique. Evreux : imprimerie Ch. Hérissey, 1931