Et si les restes humains du passé pouvaient nous aider à comprendre notre état de santé actuel (individuel et collectif) ?
Plus encore, aider au diagnostic comme une médecine préventive.
C’est ce que cette discipline tend à devenir car, avec les nouvelles technologies, des données biologiques au service de problématiques actuelles de santé sont de plus en plus souvent générées à partir d’échantillons archéologiques. Un immense champ de possibilités s’ouvre alors. Cependant, pour parvenir à un tel résultat, le chemin est long et semé d’embûches.
Les contextes éthico-juridiques et techniques entravent la recherche et conduisent à des dérives : isolement scientifique, appropriation, compétitivité et disparition des vestiges bio-anthropologiques (VAB).
Mais ces lacunes éthico-juridiques et techniques actuelles peuvent également être considérées comme l’occasion de développer une nouvelle approche audacieuse, de devenir un atout dans la réalisation d’un écosystème de recherche responsable et innovant, de révéler le potentiel élevé de ces réservoirs de connaissances, avec intégrité.
Par son engagement moral, interactif et matériel, le LAAB et l’association USoM travaillent sur l’outil USoM qui vise à déconstruire le modèle cloisonné de la recherche sur l’être humain : Un PalaeoHealth Data Hub.
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